France: Court of cassation holds former partner liable in HIV transmission case

Appeal lost

HIV infection: the causal link between fault and injury can be inferred from presumptions of fact

March 21, 2024
Source: Ellipsis Avocat
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After testing positive for the human immunodeficiency virus (HIV), the victim lodged a complaint against her former partner, whom she believed to be responsible for her infection.

Asked to rule on the case, the Aix-en-Provence Court of Appeal accepted that the former partner was liable. The former cohabitee then appealed to the Court of Cassation, arguing that the victim had to establish a direct and certain causal link between the fault attributed to him and the harm he claimed to have suffered.

In its ruling, the Court of Appeal noted that the former partners did not use condoms even though the cohabitee was aware of his HIV-positive status. It also noted that, from a scientific point of view, the infection occurred between the end of September 2007 and the beginning of October 2007. During this period, the former cohabitants were having sexual relations. The appeal judgment also noted that the former cohabitee had stopped taking anti-retroviral treatment in June 2004. It added that the infectious diseases expert had considered it highly probable that the victim had been infected by her former partner.

In the light of these findings and statements, the Cour de cassation accepted that the Court of Appeal, which had “ruled out any other possible cause of contamination and established serious, precise and concordant presumptions of contamination”, was able to deduce the existence of a causal link between the fault of the former partner and the harm suffered by the victim. It therefore concluded that the former partner was liable and ordered him to compensate the victim.

Court transcript in French available on request


Contamination au VIH : le lien de causalité entre la faute et le préjudice peut être déduit de présomptions de fait

Après avoir été testée positive au virus de l’immunodéficience humaine (VIH), la victime a porté plainte contre son ancien concubin qu’elle estimait responsable de sa contamination.

Saisie pour se prononcer sur l’affaire, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a admis la responsabilité de l’ancien concubin. Ce dernier a alors formé un pourvoi en cassation de l’arrêt au moyen que la victime devait établir un lien de causalité direct et certain entre la faute qu’elle lui imputait et le préjudice qu’elle invoquait.

Dans l’arrêt qu’elle a rendu, la cour d’appel constatait que les anciens partenaires n’utilisaient pas de préservatif alors même que le concubin avait connaissance de sa séropositivité. De plus, elle relève que, sur un plan scientifique, la contamination se situerait entre la fin du mois de septembre 2007 et le début du mois d’octobre de la même année. Or, à cette période, les anciens concubins avaient des relations sexuelles. Aussi, l’arrêt d’appel relève que l’ancien concubin avait cessé, en juin 2004, le traitement anti-rétroviral. Cet arrêt ajoute que l’expert infectiologue avait considéré que la contamination de la victime par son ancien concubin était fort probable.

Au regard de ces constatations et énonciations, la Cour de cassation a admis que la cour d’appel qui avait « écarté toute autre cause possible de contamination et mis en évidence des présomptions graves, précises et concordantes d’une contamination » a pu déduire l’existence d’un lien de causalité entre la faute de l’ancien concubin et le préjudice subi par la victime. Elle va donc conclure en retenant la responsabilité de l’ancien concubin, et le condamner à indemniser la victime