Canada: Gay man living with HIV sentenced in Quebec to 43 months in prison following conviction for alleged HIV non-disclosure

Sentencing

HIV positive man sentenced to 43 months in prison for serious sexual assault

July 5, 2018
Source: Le Soleil
Google translation - For article in French, scroll down

For six months, X hid from his lover and three other sexual partners that he was HIV-positive. He committed a serious sexual assault and was sentenced to 43 months in prison on Wednesday.

X, 35, of Montreal, met Martin * in December 2015 through a gay website. It was love at first sight and the two men moved to Martin’s home in a small village in the Montmagny region. If at first they sexual relationship is with protection, condoms are abandoned later.

On July 29, 2016, X learnt that he had HIV. He claims to have no idea who had contaminated him.

X began to take a cocktail of medications called tri-therapy, which aims to keep his viral load to a minimum. The accused repeated before the court yesterday that he had always taken his medicine religiously.

To Martin and his family who questioned him, X responded that his drugs were intended to treat a heart problem.

In October 2016, X and Martin organized a “trip for three” with Luc *, also from the Montmagny region.

Luc will become Martin’s new spouse.

In November 2016, X, now single, will have a one night stand with a third man. And a fourth, along with another complainant, on January 5, 2017.

To the drugstore

Martin and Luc discovered X’s medical condition at the end of 2016. X had sent them to the pharmacy to pick up medicines. A search on Google taught them the exact use of tablets.

They complained to the Sûreté du Québec shortly thereafter.

None of the four male victims contracted HIV. But two victims had syphilis and one, gonorrhea.

Lying lies at the heart of X’s offense, said Crown Attorney François Doyon-Gascon. X lied to his partners, but also to the medical professionals of a specialized medical clinic who told him to protect himself because of the risk of contagion. “From the moment he had his diagnosis, he had a heavy responsibility, insists Mr. Doyon-Gascon. He has an illness that makes people die. ”

The Crown and X’s lawyer, Jean Caron, agreed to suggest a sentence of 43 months of penitentiary, from which it seven months are to be deducted provisionally.


Séropositif condamné à 43 mois de prison pour agressions sexuelles graves

Pendant six mois, X a caché à son amoureux et à trois autres partenaires sexuels qu’il était séropositif. Il s’est rendu coupable d’agressions sexuelles graves et a écopé mercredi d’une peine de 43 mois de pénitencier.

X, 35 ans, de Montréal, rencontre Martin* en décembre 2015 par le biais d’un site Internet destiné aux gais. C’est le coup de foudre et les deux hommes emménagent chez Martin, dans un petit village de la région de Montmagny. Si leurs premières relations sont protégées, le condom est abandonné par la suite.

Le 29 juillet 2016, X apprend qu’il est atteint du VIH. Il affirme n’avoir aucune idée qui l’a contaminé.

X commence à prendre un cocktail de médicaments appelé tri-thérapie, qui vise à garder sa charge virale au minimum. L’accusé répétera encore devant la cour hier qu’il a toujours pris ses médicaments religieusement.

À Martin et à ses proches qui le questionnent, X répond que ses médicaments visent à traiter un problème cardiaque.

En octobre 2016, X et Martin organisent un «trip à trois» avec Luc*, aussi de la région de Montmagny.

Luc deviendra le nouveau conjoint de Martin.

En novembre 2016, X, maintenant célibataire, aura une histoire d’un soir avec un troisième homme. Et une quatrième, avec un autre plaignant, le 5 janvier 2017.

À la pharmacie

Martin et Luc ont découvert la condition médicale de X à la fin de l’année 2016. X les avait envoyés à la pharmacie récupérer des médicaments. Une recherche sur Google leur a appris l’utilisation exacte des comprimés.

Ils ont porté plainte à la Sûreté du Québec peu de temps après.

Aucun des quatre hommes victimes n’a contracté le VIH. Mais deux victimes ont eu la syphilis et une, la gonorrhée.

Le mensonge est au coeur de l’infraction de X, a souligné le procureur de la Couronne, Me François Doyon-Gascon. X a menti à ses partenaires, mais aussi aux professionnels de la santé d’une clinique médicale spécialisée qui lui disaient de se protéger à cause du risque de contagion. «Du moment où il a eu son diagnostic, il avait une responsabilité lourde, insiste Me Doyon-Gascon. Il est atteint d’une maladie qui fait en sorte que les gens peuvent mourir.»

La Couronne et l’avocat de X, Me Jean Caron, se sont entendus pour suggérer une peine de 43 mois de pénitencier, de laquelle il faut déduire sept mois purgés de façon provisoire.