[Update]France: 47-year-old man appears in court charged with alleged HIV transmission and non-disclosure

Sentencing

For having transmitted the AIDS virus to his wife, a Loirétain is sentenced to four years in prison

November 19, 2019
Source: La République du Centre
Google translation, scroll down for article in French

For having transmitted the AIDS virus to his wife, a Loirétain is sentenced to four years in prison, including two years without possibility of parole.

The Orléans Criminal Court rendered its decision on Tuesday. The respondent argued that his partner had knowingly consented to unprotected sex.
A four-year prison sentence, half of which was suspended on probation, was handed down on Tuesday by the Orléans Criminal Court against a 40-year-old man convicted of deliberately transmitting the AIDS virus to his wife.

At the October 23rd hearing, 47-year-old Jorge argued that his partner knew full well that he was HIV-positive and that she had agreed, in full knowledge of the facts, to have a child with him.
The defendant was also charged with violence against his wife. Again, he had denied these accusations, agreeing to acknowledge only one slap.

“SHE ALWAYS ENDED UP GIVING IN.”Finally, Jorge was accused of forcing sex on his partner. He had defended himself clumsily, stating in particular at the hearing: “she agreed, because in the end she always ended up giving in”.
The public prosecutor had ordered requisitions for up to five years in prison, two of which were suspended. The court was a little less severe. However, he added a prohibition on contact with the victim to his judgment.


Pour avoir transmis le virus du sida à son épouse, un Loirétain est condamné à quatre ans de prison, dont deux ferme

Le tribunal correctionnel d’Orléans a rendu son délibéré ce mardi. Le mis en cause soutenait que sa compagne avait consenti à des relations non protégées, en connaissance de cause.

Une peine de quatre ans de prison, dont la moitié assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve, a été prononcée, ce mardi, par le tribunal correctionnel d’Orléans, à l’encontre d’un quadragénaire convaincu d’avoir transmis délibérément le virus du sida à son épouse.

Lors de l’audience du 23 octobre, Jorge, 47 ans, avait soutenu que sa compagne savait pertinemment qu’il était porteur du VIH et qu’elle avait pourtant accepté, en parfaite connaissance de cause, d’avoir un enfant avec lui.
Le prévenu était également poursuivi pour avoir exercé des violences sur son épouse. Là encore, il avait nié ces accusations, ne consentant à reconnaître qu’une gifle.

“ELLE FINISSAIT TOUJOURS PAR CÉDER”

 Enfin, il était reproché à Jorge d’avoir imposé des relations sexuelles à sa compagne. Il s’en était défendu maladroitement, déclarant notamment à l’audience : “elle était d’accord, parce qu’à la fin, elle finissait toujours par céder”.

Le procureur de la République avait prononcé des réquisitions à hauteur de cinq ans de prison, dont deux avec sursis. Le tribunal s’est montré un peu moins sévère. Il a toutefois assorti son jugement d’une interdiction d’entrer en contact avec la victime.

Charged

Loirétain accused of deliberately transmitting the AIDS virus to his wife

October 26, 2019
Source: La République du Centre
Google translation - Scroll down for French article

Five years in prison, two of which suspended, were requested by the public prosecutor.
Did Jorge deliberately transmit the AIDS virus to his wife, with whom he had unprotected sex? No, says the 47-year-old at the helm of the Criminal Court Tuesday, October 22.

The facts are old and go back to the first half of 2012. Jorge, who knew he had HIV since 2007, was subjected to medical treatment that he did not always follow scrupulously. He claims, however, to have concealed nothing from his wife, whom he had met a few months earlier and with whom he took the risk of having a child, “knowingly”, he argues.

This the victim denies, convinced that the drugs that her husband was taking were intended to fight cholesterol.
In addition, the accused is accused of violence – he recognises only a slap – and sexual assault. The forty-year-old would have forced his wife to have non consensual sex. Charges he denies as firmly as clumsily.

“I never forced my wife to make love, I could be a little insistent, I said to her,” go on my darling, “that’s normal in a couple,” says the accused, before adding, a little later: “She made love to me, it’s the least of it! She agreed because in the end she always gave in!”

Against an accused who wants only “to satisfy primary needs” and in whom one cannot detect “any questioning”, the public prosecutor requires five years in prison, two of which suspended. The judgment is under deliberation until November 19th.


Un Loirétain accusé d’avoir délibérément transmis le virus du sida à son épouse

Cinq ans de prison, dont deux avec sursis, ont été requis par le procureur de la République. 

Jorge a-t-il délibérément transmis le virus du sida à son épouse, avec laquelle il avait des relations sexuelles non protégées ? Non, assure cet homme de 47 ans, à la barre du tribunal correctionnel, mardi 22 octobre.

Les faits sont anciens et remontent au premier semestre 2012. Jorge, qui se savait porteur du VIH depuis 2007, était soumis à un traitement médical qu’il n’a pas toujours suivi scrupuleusement. Il prétend pourtant n’avoir rien dissimulé à son épouse, qu’il avait rencontrée quelques mois plus tôt et avec laquelle il a pris le risque d’avoir un enfant, “en connaissance de cause”, soutient-il.

Ce que dément la victime, persuadée que les médicaments qu’avalait son mari étaient destinés à combattre le cholestérol.

Par ailleurs, on reproche au prévenu des violences – il ne reconnaît qu’une gifle – et des agressions sexuelles. Le quadragénaire aurait contraint son épouse à des rapports non consentis. Des accusations qu’il dénie aussi fermement que maladroitement.

“J’ai jamais forcé ma femme à faire l’amour. Je pouvais être un peu insistant. Je lui disais “vas-y ma chérie” ; c’est normal dans un couple”, déclare le prévenu, avant d’ajouter, un peu plus tard : “Elle me faisait l’amour. C’est la moindre des choses ! Elle était d’accord parce qu’à la fin, elle finissait toujours par céder !”

Contre un prévenu qui ne souhaite que “satisfaire des besoins primaires” et chez lequel il ne décèle “aucune remise en question”, le procureur de la République requiert cinq ans de prison, dont deux avec sursis. Le jugement est mis en délibéré au 19 novembre.