France: Man sentenced to 6 years in jail in Normandy for alleged HIV transmission

Sentencing

In Dieppe, man sentenced for knowingly infecting his partners with HIV

October 9, 2020
Source: Paris-Normandie
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A thirty-something was sentenced to six years in prison in Dieppe for knowingly infecting his partners with HIV. He is the subject of an arrest warrant.

“ It’s sadistic behaviour ”. Before the Dieppe Criminal Court , the deputy prosecutor does not mince words. And for good reason. The defendant supposed to appear that day is absent, and already has 22 convictions to his credit. M.L., aged 37, does not respond to any summons from the courts. 

“His illness is also his weapon”

The charges against him are, however, extremely serious: suffering from HIV, he knowingly infected his partners and probably continues to do so. One of them had even made the trip from Alsace to tell about her ordeal.

In 2014, she got into a relationship with this man who refused to wear a condom. Several months later, she was tested for HIV, which came back positive. She then contacted a former partner of this man, who explains to her that she has experienced the same thing. She says she asked her ex-boyfriend to warn all her partners. He obviously didn’t care.

At first glance, the man explains that he did not know he was sick. Then, placed in police custody, he claims that he suspected something, but that he was in ” denial “. Yet the experts who have examined it reject this argument outright. For them, there is no denial, but full knowledge of the facts. The expert psychiatrist even detects a pathology of the psychopathy type.  

M.L., a heroin user, is described as a man without empathy, endowed with a feeling of omnipotence. An individual without affect, ceaselessly in provocation. ” His illness is also his weapon,  said deputy prosecutor Hassania Le Roux . She then relates a scene from 2012, in a police station.  

“We must neutralize it”

Arrested with bloody hands, the defendant had launched to the police: ” Do not touch me, otherwise I will infect you !”  Further evidence that he knew he was ill when he began a relationship with the victim, in 2014. He confesses elsewhere, some time later, it is the third person that contaminates . Aged 46, this woman bears witness to a life turned upside down by the virus. More possibilities to project into the future, heavy treatments to bear, daily fatigue … And the inability for her to build a married life. “ He treats women like nothing. Where is he ? It must be neutralized ”,  launches the deputy prosecutor, requesting an arrest warrant. The court sentenced M.L. to six years in prison and issued an arrest warrant against him.


À Dieppe, condamné pour avoir sciemment contaminé ses compagnes au VIH

Justice. Un trentenaire a été condamné à six ans de prison, à Dieppe, pour avoir sciemment contaminé ses compagnes au VIH. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

«C’est un comportement sadique ». Devant le tribunal correctionnel de Dieppe, la substitut du procureur ne mâche pas ses mots. Et pour cause. Le prévenu censé comparaître ce jour-là est absent, et compte déjà 22 condamnations à son actif. M.L, âgé de 37 ans, ne répond à aucune des convocations de la justice.

« Sa maladie, c’est aussi son arme »

Les faits qui lui sont reprochés sont pourtant extrêmement graves : atteint du VIH, il a sciemment contaminé ses compagnes et continue vraisemblablement de le faire. L’une d’elles avait même fait le déplacement depuis l’Alsace pour raconter son calvaire.

En 2014, elle se met en couple avec cet homme qui refuse le port du préservatif. Plusieurs mois plus tard, elle effectue un test de dépistage au VIH, qui se révèle positif. Elle prend alors contact avec une ancienne compagne de cet homme, qui lui explique avoir vécu la même chose. Elle raconte avoir demandé à son ex-compagnon de prévenir toutes ses partenaires. Il n’en a visiblement rien eu à faire.

De prime abord, l’homme explique qu’il ignorait être malade. Puis, placé en garde à vue, il avance qu’il se doutait de quelque chose, mais qu’il était dans le « déni ». Pourtant, les experts qui l’ont examiné rejettent en bloc cet argument. Pour eux, il n’y a pas de déni, mais une pleine connaissance des faits. L’expert psychiatre décèle même une pathologie de type psychopathie.

M.L., consommateur d’héroïne, est décrit comme un homme sans empathie, doté d’un sentiment de toute-puissance. Un individu sans affect, sans cesse dans la provocation. « Sa maladie, c’est aussi son arme », estime la substitut du procureur Hassania Le Roux. Elle relate alors une scène de 2012, dans un commissariat.

« Il faut le neutraliser »

Interpellé les mains en sang, le prévenu avait lancé aux policiers : « Ne me touche pas, sinon je te contamine ! » Preuve supplémentaire qu’il savait très bien qu’il était malade lorsqu’il a entamé une relation avec la victime, en 2014. Il lui avoue d’ailleurs, quelque temps après, qu’elle est la troisième personne qu’il contamine. Âgée de 46 ans, cette femme témoigne d’une vie bouleversée par le virus. Plus de possibilités de se projeter dans l’avenir, des traitements lourds à supporter, une fatigue quotidienne… Et l’impossibilité pour elle de construire une vie conjugale. « Il traite les femmes comme des moins que rien. Où est-il ? Il faut le neutraliser », lance la substitut du procureur, en requérant un mandat d’arrêt. Le tribunal a condamné M.L. à six ans de prison ferme et a délivré un mandat d’arrêt à son encontre.